la grève, déroulement

Mercredi 28 janvier 2009, 10heures du matin
Mes employés; Me Myself and I , ont déposés un préavis de grève pour jeudi, à partir de 10 heures... je comptais sur cette journée pour engranger du pognon!

Mercredi 28 janvier 2009, 13heures 26
Mes employés; Me Myself and I , ont déposés un préavis de grève pour jeudi, à partir de 10 heures... je comptais sur cette journée pour engranger du pognon!

Jeudi 29 janvier2009, 11 heures
j'ai une sinusite, d'ailleurs mes trois employés en grève, me myself and i me font remarquer que c'est une de leur revendication, l'arrêt maladie!

Jeudi 29 janvier2009, 14 heures
les négociations avec mes employés ce déroulent, mal, très mal.
Je suis inquiet.

Jeudi 29 janvier, 14 heures 44

je suis pris en otage par me, myself and i!

Leurs revendications sont exposées, sous vos yeux:

Etre payé pour les expos: on paye les déplacement et le matériel des plombiers, artiste c'est un métier aussi!

Pouvoir prendre des arrêts maladies comme n'importe qui

avoir les dimanches et jours fériés

avoir des congés payés

ne plus travailler 15 heurs par jours minimum mais 7avoir plein de gonzesses qui jouent de la flute avec votre se....ho!

Jeudi 29 janvier,15heures 50:

infos gogole.fr:

Des dizaines de milliers de manifestants à l'Atelier La Bruyère, Nice

REPORTAGE. Le problème, c’est de compter tout ce monde-là : il y en a partout. A 10h, ce jeudi matin, la rue La Bruyère est obstruée. Un bouchon monstre, tout est coincé. Trois heures plus tard, tout le monde n'a pas encore démarré. Cela fait des années qu’on n’a pas vu une telle mobilisation, sans doute depuis 2003. La police dit: 20 000 personnes. Entre 100 000 et 200 000, voire près de 300 000, assurent des organisateurs. A Nice, comme toujours, on fait le grand écart. Mais qu'importe, la manif est un succès.

Il y a des lycéens, des dockers, des étudiants, des douaniers, du personnel hospitalier, des chercheurs, des cyclistes, des chiens, des enseignants, des travailleurs de la culture, un raton laveur, des salariés de Lidl et du Printemps, de la pétrochimie, un autre raton laveur, des agents portuaires, des employés de banque, une armoire à cuillère, d’EDF ou d’Eurocopter. Une majorité d’agents publics.

Et même des élus PS, c’est dire si l’heure est grave.

Il y a des sans papiers : « Moi ,Jérémie, je travaille depuis sept ans chez Dollé, de 7 à 23h, je suis sans papiers pas un esclave un travailleur », proclame une banderole.

Andrée, la doyenne de l'atelier de croquis:"Le tramway ne marche pas, il a fallu venir à pied. On sent comme l’espoir timide d’un souffle nouveau. Tout le monde s’est jeté dans la rue parce que ça fait du bien de gueuler, de chanter, de danser, de se retrouver ensemble."

Une fille a collé un autocollant sur son manteau : « Je ne suis pas une gogoth » Ça résume tout.

Un autre a une pancarte : «ô Pauvre ».

Ephémère ? Denis Gibelin, prof de compta, espère que non : « Ce n’est pas seulement une poussée de fièvre. C’est le début d’un combat qui s’annonce long et difficile. Ce n’est pas aux artistes de payer la crise. Il faut construire un mouvement social fort et peut-être dégager une alternative politique. »

Il y a de vieux routiers de la lutte sociale, comme Frédéric Falsetti, retraité de No-Made, syndiqué CGT, qui pronostique : « Ou on se réveille, ou ça va être dur. Hier soir, je regardais la télé, Drucker. On dirait que certains découvrent la précarité ! Oui, il y a des potières qui gagnent 800 euros par mois. Personne ne le savait ?»

Lorenzo Biagi est venu de Lorraine en 1978, attiré par les salaires : « Au collectif de Diables Bleus c’était plus 25% de pinard!! ! Mais aujourd’hui, il y a des gamins chez nous, c’est honteux, les drogues et les meufs qu’ils touchent ! Lamentable. Ils ne peuvent pas vivre. Mais les politiques ne s’en rendent pas compte : ils gagnent dix fois plus. »

en attendant, Louis Dollé, patron des ateliers Labruyère, est bien dans la panade!

Christophe Malingrey"

Jeudi 29 janvier, 16heures 16

Nomination d'un médiateur, une médiatrice d'ailleurs nommée "Salambo cha"

M.M.I"alors là encore un coups de j'arnaque du patronat!"

bon, ben au final, salambo cha a bien fait son travail, j'ai cédé sur rien, rien ne change, d'ailleurs ce soir on ira bosser de nuit au théâtre pour le spectacle Camille Claudel, et pis c'est tout!