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louis dolle ymagier

9 janvier 2021

« Le témoin »

bonheur écœurant!

C’est en l’an de grâce 2021 que le bonheur écœurant se marie, j’en suis le témoin! Et donc en tant que témoin je vais relater ce qui c’est vraiment passé, vous vous en doutez !

Il y a presque quinze ans j’avais un magique atelier que ma ville de naissance préférée me prêtait gracieusement pour service rendus à elle même. Je jouissait de cet immense local où ma vingtaines d’employés et apprentis m’aidaient à réaliser des pièces qui seraient montrées régulièrement à ma galerie : le MAMAC. À chacun de mes vernissages, le Maire de Nice, Denise Fabre, venait avec son plus charmant sourire et son chien de compagnie : Garcimore, un teckel Portugais tu plus charmant effet.

Mais je m’égare, du nord, car je ne suis pas le sujet principal de cette histoire vraie que je vous narre car je n’en suis que le témoin!

Par ce jour de printemps, donc, un homme de belle présence sur un magnifique et fier cheval blanc, tous derrière, tous derrière, me tînt à peu près ce langage : holà le saltimbanque! Je cherche ma splendide dulcinée!

Derechef je lui répondis à peu près ce langage : hé que vous me semblez beau, que vous êtes joli! Sans rires si votre attelage ressemble à une crème anti âge, vous êtes le Joachim Phoenix de ma street! Néanmoins je ne suis pas une de ces saloperies de cigales qui chantent tout l’été et donc je ne touche pas de chômage moi monsieur malgrès les promesses de notre nouveau Roi le sieur Maqueron 1er qui avait juré pour se faire élire que, je cite en Français dans le texte « les indépendants auraient droit au chômage ». 

Comment, lecteur, mon ennemi mon frère, que dis tu? À l’époque le roi se nommais Nicolas le Hongrois et il n’avait rien promis de la sorte?

Certes, mais cessez de m’interrompre El Kabach!

Élégamment, le fier cavalier blanc (oui celui là ) me dit : veuillez, très cher huchier Ymagier, oublier mes petites forfaitures langagières, je suis quelque peu perdu et désabusé ! Je viens de franchir le torrent qui se prend pour un fleuve, venant de ma fière cité d’Antipolis et je suis à la quête de ma belle dulcinée. Je m’enquiert de sa présence afin de la demander en mariage d’ici la prochaine décennie de ce nouveau millénaire ! 

Il eut un soupir, un inspire en fait profond car la phrase n’avait pas assez de virgules.

Alors je lui fît cette réponse à l’époque pleine d’intelligence, de sagesse : « Elle est passée par ici, elle repassera par là »…

Le cavalier me dit alors un « merci » puis dit à son cheval blanc nommé « Komheneïge » : chip hüü !étrangement l’animal fit un « clipiticlop » somme tout Anglais…

Quelques jours plus tard, je la vis, Dulcinée. Elle était habillée de frous-frous affriolants mais pas vulgaires, nimbée de mystère, les yeux bleus Saône, ce qui n’est pas rien. Son regard n’était pas dirigée sur ma braguette car un, elle n’était pas intéressée par la dite braguette mais ( deux ) par ce qu’elle voyait sur mes murs car elle était « quelque peu collectionneuse d’art » . Plus tard j’eu la preuve qu’elle mentait, comme toutes celles de sa race car elle ne l’était pas un peu, mais beaucoup, collectionneuse d’Art.

Je lui dis qu’un cavalier blanc la cherchait il y a peu, elle répondit « qu’elle savait et que c’était bien qu’il la cherchasse ».

C’est alors que je compris que ma vie serait à jamais changée par ces deux êtres que je nommerai vite « le bonheur écœurant » tellement il l’étaient!

D’ailleurs nous vécûmes d’excellentes aventures que vous pourrez lire quand Facebook remettra l’onglet « Articles ».

C’est ainsi que quelques années plus tard  je fus ( de vin ) élu « LE TÉMOIN » de leur mariage en qualité de « Témoin de LA Dulcinée » étant le parrain privilégié de Chénas Gamay de Belleville.

Il me fallait pour cela me rendre en Mairie par le métro habillé de mon plus beau sombrero.

Comme à mon habitude, j’arrivais en avance, le premier et le seul !

Le palais communal avait été très bien re-décoré par notre Maire Denise Fabre, femme de goût et esthète, qui n’hésitait pas à me commander de superbes monuments élégants et fort bien payés!

J’avais d’ailleurs fait à l’entrée cette très belle statue de Christian Estrosi, notre champion, en train d’offrir de minis motos aux enfants des quartiers défavorisés. Celle ci a été réalisée en résine poly phénolique contenant des résidus de jouets d’enfants usagés broyés en Afrique par de jeunes femmes avec leurs mâchoires et de la récupération de crottins d’alpagas issus d’élevages bio en circuit court des Andes, évidement…

Mais cessons de parler de ma prestigieuse carrière ! J’étais donc là, devant le magnifique palais communal ( vous ai-je dis que c’est moi qui ai fait réalisé les ors, orbes et autres moulures ? Et aussi quelques gargouilles, humblement ! ) lorsque un couple de jeunes gens, visiblement de futurs mariés, vinrent vers moi, l’air paniqué sur leurs faces que trop juvéniles…

Vous êtes mariachi pour un mariage ?

Oui, répondis-je.

Hollala vous pourriez sauver notre mariage ! Nous avons personne pour chanter le Mais si de Engels à notre sortie du mariage, monsieur le mariachi ! Dire les jeunes imprévoyants (ce qui est bien sûr un pléonasme ).

Bon ! Allez ! Va pour un petit hallelujah mais vite fait hein ! J’ai un vrai mariage organisé par des gens sérieux, après, moi !

Je me rendis à la sortie des Artiste, pour entonner un magnifique Hallelouja dont mon professeur de chant aurait dit « oui c’est pas trop mal mais fait des « i » plus verticaux, allons, allons ». Je tiens à remercier ce grand homme d’un mètre quatre vingt trois au moins, allez! quatre.

Une fois le job achevé et avoir roulé une petite pelle à la mariée sans oublier de caresser délicatement la jarretière, elle soupira, me dit « o toi, grand fou! » je la laissais tomber dans les bras de son boutonneux trop maigre pour me rendre aux mariage de mon bonheur écœurant, qui eux! Sont des gens sérieux!

Il était là, l’autre témoin, celui de Christian. Son air sympathique et goguenard me plu.

Nous aurions pu lier une amitié longue et puissante si le bonheur écœurant ne déboula à cet instant sur le dos de Komheneïge deux, et oui la durée de vie d’un cheval même blanc est limitée dans le temps, hé oui c’est comme ça xma petite dame! 

Derrière Komheneïge deux tous derrière, il y avait, il avait bien du courage, tous derrière, choupinet et choupinette qui tenait la traine de leur maman toute devant !

Comment ?

Vous pensiez que Komheneïge était mort d’un éclair blanc ?

Certes, mais n’est-ce point une légende?

 

 

Le samouraï ( ordre monastique bien connu, dont l’ordre a pour charge de protéger le Palais municipal des voyous et autres billevesées ) vint nous chercher, par son langage clair nous comprîmes qu’il ne nous fallait pas traîner ni faire attendre notre Maire. Pour franchir les gardiens du Palais le Samouraï prit son laisser passer grâce auquel nous parvînmes au plus vite devant le porche sans passer par la case départ et sans toucher vingt milles euros, flûte! Ils tranchent quand même bien les laisser passer de Samouraï, même la tête tranchée le flic court encore…

Heureusement, Choupinet et Choupinette soulevaient la traîne de la future mariée. Elle était très lourde et pour cela ils avaient bu de concert de la potion magique ( trade marque) au bar du panoramique, bien connu.

Je n’hésitais pas pour venir en aide au Samouraï à me servir de mon Opinel pour repousser les assauts des trop nombreux manants qui voulaient eux aussi venir au mariage beaucoup d’entre eux se pensaient à Bamako le dimanche ( c’est le jour de mariage ) . C’est alors que le marié prononça une incantation Antibaise qui résonna très fort dans la Mairie Niçoise : « KAMÉHAMÉHAAAA »!!!

La clique s’effondra puis se dissolva dans des vapeurs doucereuses aux accents de croccus Fraisia, même si ce n’est pas la saison, fit remarquer Céline, la splendide mariée. Elle ponctua sa phrase d’un très assuré « allons, allons ».

Le Samouraï nous demanda de nous dépêcher encore, il nous fallait franchir le fleuve à gay qui, de plus, était en crue. 

Je fis remarquer que nous étions pour le coup sur une « voie sur berge ». Le samouraï, dans sa sagesse somme toute Asiatique me répondis par ce langage « j’arrive à pied par la Chine ».

Lors de la traversée du fleuve Céline attrapa un féroce Anaconda par le col Bach et lui chanta « aie confiancsssssse, crois en moi » juste avant de lui tordre le cou comme on le fais à une poule. Comment ça vous ne saviez pas que l’on faisait ça au poules? Bien sûr! On le fait avant de les égorger, de les ébouillanter pour les plumer et de les éviscérer !

Un des manants survivants qui nous suivait dit « c’est un beau jour pour mourir ! » et se jetta dans le fleuve à gay qui dirent tous comme un seul homme « la mort par la tchunga » et le manant mourru dans un dernier râle orgasmique…

 

La tante ne se fit pas attendre. 

En fait si mais non, elle ne vînt pas car aucunes tantes n’étaient invitées. Le samouraï hurla « Martine o’ Marteen » adjointe au Maire.

Comment ça? Dit Céline, la future mariée ( ça se voyait que c’était elle la future mariée car elle avait judicieusement prit soin de s’habiller d’un charmant ensemble Ivoire, pas blanc mais presque ! ), Madame la mAire n’est pas là ? 

La crieuse publique lui tînt à peu près ce langage: ( très fort ) NON MADAME LA MAIRE Denise Fabre N’EST POINT LÀ CAR ELLE EST AU CHEVET ET C’EST PEU COMMODE À DEUX TIROIRS DE SON AMI LE ROI DU PORTUGAL GARCIMORE 1ER À CAUSE D’UNE INFECTION DÛE A DU PIPI DE SOURIS QU’ELLES LUI ONT FAIT DESSUS ET QUE L’ON TABLE SUR UNE MORT PROCHAINE SELON SON ARMOIRE À GLACE DE DOCTEUR QUI LUI A DIT « GUÉRIT DONC » MAIS RIEN N’Y A FAIT!!!

L’adjointe à la Maire Martine o’ Marteen fit une entrée fracassante, en kilt jouant de la cornemuse, elle distribua moult saumons et autres haggis, rinça la populace présente de dive whisky…

Elle prononça ces mots: Mademoiselle Céline du Val Héry acceptelle de faire un gros bisous en public à Christian de Les Roses et celui ci de lui rendre de plus belle afin de marquer leur union pour après aller se bourrer la seule avec les copains?

Ils sex et cul-terreux si bien que le samouraï devînt tout rouge avant d’enlacer lui aussi frénétiquement la crieuse publique, Martine O’ Marteen caressa sa cornemuse si tendrement qu’elle jour la Norma de Bellini version Maria Callas ! Moi, qui suis si sensible, me mit à pleurer, à hoqueter d’émotions! Mais le monde extérieur se rappela à nous! Monsieur LepèredeCéline cria « Nous sommes ici par la force du peuple et nous ne sortirons que par la force des bailleurs honnêtes ! ».

Le nombre de crétins se fît grands, tous avec des appareils photos portables ( c’est à dire des appareils photographiques qui peuvent aussi servir pour téléphoner et faire du café ) leurs cris de guerre « Céline & Christian «  un sourire c’est pour Voirie »  ou pire «  Les mariés un mots pour CinqyouParisMatch ».

Martine o’ Marteen les interrompis par un « Par la présente je vous unis comme femme à mari veuillez agréer mes sentiments les meilleurs » puis dégaina un sabre en se jetant sur les crétins en disant « il ne peut en rester qu’un »!

Monsieur LepèredeCéline lui dit ceci : « Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de l'ennemi. 

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des crétins qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des crétins qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui. 

Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! 

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la Ville de Nice. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. 

Car la Ville de Nice n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer par la promenade et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis grâce à son quai. 

Cette guerre n'est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de Nice. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure et par la socca ( trade marque ). Le destin du monde est là. 

Moi, Monsieur LepèredeCéline, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats Niçois qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. 

Quoi qu'il arrive, la Flamme de la résistance Niçoise ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres. 

Choupinet et Choupinette jetaient à tours de bras du poil à gratter (arme interdite par la convention de Genova ) lorsque tout à coup, soudainement, l’immense porte en bois s’ouvra !

C’était Dominique, accompagnée par mon filleul Chénas Gamay de Belleville qui est si beau. Le félin se jeta sur quelques crétins, encore. Dominique nous fis signe de monter dans son dernier carrosse, le rutilant Atlantis, vaisseau spatial de dernière génération.

Une fois dans le vaisseau, Céline, Christian, Choupinet et Choupinette, Monsieur LepèredeCéline, Komheneïge deux et derrière l’autre témoin ( mais sympathique quand même ) et Dominique qui pour fermer la porte fit tirer une petite salve des familles sur les crétins…

Mais comment ? Vous pesiez lire une fin du genre « ils eurent beaucoup d’enfants et vécurent zheureux » non mais vous ne trouvez pas que nous sommes déjà bien assez sur terre?

 

 

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9 janvier 2021

« l’aventure, c’est l’aventure » ( 16 Août 2019 )

« l’aventure, c’est l’aventure »

Épisode 1: le départ

Il faisait chaud, c’était la canicule, je puais.

À  Nice, le milieu culturel, les expos, le boulot, ça puais!

Ma ville était pollué, sa mer, ses montagnes les gens! puaient…

C’est alors que Céline et Christian vinrent et me dirent: viens! on part à l’aventure!

Derechef je fis ma valise, légère.

Je pris une carte Michelin avec un sextant, pour être sûr de ne pas me perdre et aussi la boussole bien sûr! le GPS, machine factice et vulgaire, pourrait m’abandonner en cas de panne nucléaire!

Évidemment, je pris ma trompette de poche, pas la grande, il me fallait partir léger!

Je pris aussi un livre de géologie, d’astronomie, un traité de faune et de flore, un carnet à spirale pour noter mes sensations et autres aventures, un guide Michelin pour me nourrir, on ne sait jamais.

Quinze Tee-shirts, caleçons, trente chaussettes, quatre chemises, et quatre pantalons légers, une veste car on ne sait jamais.

Du savon, du dentifrice, une brosse à dents et du parfum Martine Micallef, on ne sait jamais!

Mon portefeuille avec ma carte d’identité, ma carte bleue personnelle et ma carte bleue d’entreprise ainsi que le chéquier, au cas où je dégoterais dans un vide grenier des outils, on ne sait jamais!

Un piolet, une échelle, une gamme complète de tournevis, quelques marteaux, un établis pliable de la marque workmate de chez Black & Mortimaire (ce sont les meilleurs), des clous un arrache clous, une machine à laver le linge, bien sûr, on est pas des sauvages, du savon de Marseille râpé, pas de la lessive, on est pas des pollueurs!

Mon petit carnet de croquis (pas le gros, partir léger!) avec la boîte à couleurs, des pinceaux, fusains (petit buisson évidemment) gommes (plusieurs qualités, normal) crayons gras, encre de chine(pour l’exotisme).

Le chargeur du téléphone portable, le chargeur de l’ordinateur portable: on ne sait jamais!

Le téléphone portable, au cas où elle voudrait me joindre, mon ordinateur portable au cas où elle voudrait m’écrire, je ne sais jamais.

Mes médicaments pour la tension, mes médicaments pour le diabète, mes médicaments pour la peau, mes médicament pour la tête, pour rester encore vivant: on ne sait jamais!

Christian arriva à l’heure pour me prendre à l’atelier: 6 heures du matin. Nous devions passer ensuite prendre Céline qui avait elle, bien sûr, une valise énorme! aurions nous une assez grande voiture?

 

Épisode 2: de la déconvenue de notre héros quant à ses certitudes autoroutières!

 

Il nous fallait donc nous rendre au boulevard Joseph Garnier, pas l’architecte, lui c’est Charles! donc l’économiste comme chacun sait. Céline nous attendait en bas de son immeuble, grande belle ravissante, jambes longues cheveux court: Christian dit alors, d’un air ravi; c’est ma meuf!

Je sentais bien que j’allais tenir la chandelle mais bon hein faut se qu’il faut.

Nous laissâmes Céline charger sa légère valise très lourde dans le coffre plein de la trop petite voiture sans l’aider car vous avez voulu l’égalité vous l’avez non mais.

La voiture démarra au quart de tour malgré le chargement Africain de la dite voiture.

Nous prîmes la promenades des Anglais à moitié nue puis l’autoroute A8 où derechef je posais cette question essentielle à mes convives: c’est encore loin?

 Nous avions déjà bien roulés qu’au niveau de l’aire de Mougins il me vint l’envie de faire pipi, une envie pressante ( le café).

Christian eût l’amabilité de s’arrêter immédiatement à l’aire où il y a sainte Victoire pas loin et un flipper.

Nous partîmes vider nos vessies pendant que Céline, digne, fuma un clop dehors, grande, fine, un bras soutenant l’autre, le poignet cassé, le regard vers le lointain…

Christian m’expliqua que c’était sa gonzesse: leur bonheur est écœurant.

Nous allions pour commander un café-croissant en matant la magnifique expositions d’Art de croûtes peintes à l’aide de lavandes et coquelicots lorsque je rentrais fort en collision avec un écrivain célèbre ce qui eût comme bénéfice immédiat de me transmettre l’Art de l’écriture! vous bichez en me lisant, hein? hein?

Thierry m’expliqua qu’il partait faire de la cuisine pour 200000 personnes (il est vrai que je l’ai connu en 1997 cuisinier d’un café Littébraire: le Bonnet d’Âne) et me demanda ce que je foutais là? je lui répondis que j’étais contrôleur de baby foot d’aire de repos d’autoroute et il me mis une raclée au flipper.

Le café était bon 6/10 et le croissant pas mal 9/20.

Céline déclara alors (peut-être exaspérée par la médiocrité de l’exposition) bon on y  va?

Christian appuya sur le champignon très fort (car Céline déteste les champignons) et nous arrivâmes un peu avant Lyon, comme par magie, avec un seul arrêt pipi-essence entre temps!

Comment ça cet épisode n’a rien à voir avec le titre? je sais mais j’ai trouvé agréable de l’écrire ainsi et je me suis dit aussi que ça éveillerai votre paresseuse curiosité!

 

Épisode 3: Dans les deux précédents épisodes notre héros suit deux amis dans un pays qu’il ne connait pas: c’est l’aventure!

La ville de Lyon est incroyable: on a le temps depuis la route de la visiter, longuement…

Souvent, les gens s’impatientent à cause du tunnel de Fourvières. J’entends ceci depuis mon enfance. On a de cesse de parler des bouchons Lyonnais!

Bouchons bouchons bouchons!

Donc la voiture bouchonne! d’abord je remarque qu’au sommet d’une colline ils ont eux aussi ,les Lyonnais, la bonne mère. On voit aussi au loin une tour Mont parnasse et un Musée d’Orsay… un gros insecte ça s’appelle confluence je ne sais pas ce que c’est je suis enfermé dans la voiture dans les bouchons.

Il y a aussi une jolie petite rivière qu’ils appellent « Rhône » qui se jette dans mon fleuve: La Saône. Je suis originaire par ma maman de Franche Comté, de la Haute Saône, une magnifique région traversée par ce fleuve puissant et par l’Ognon et le Doubs.

Alors pensez bien, j’en connais un rayon sur la Saône!!!

Au bout d’un moment on passe sous le tunnel. Alors là c’est génial car il fait frais, même si ça pue du pot car les voitures puent du pot c’est comme ça faut faire avec ce qu’on a!

Puis la route descend, descend, descend et l’on arrive dans une campagne avec plein de maïs et cela s’appelle »bienvenue dans le Beaujolais ».

Céline m’explique que c’est chez elle, tout appartient à sa famille. Il y a un ordre bien établis: Les grands parents les parents les petits enfants les cousins et quelques pièce rapportées.

Il est important de respecter cette ordre et de bien la suivre quoiqu’il arrive!

Puis le plat pays qui est le sien change et devient valoneux.

Les collines ressemblent à des ventres recouvertes d’une plante nommée « vignes » qui sert à fabriquer le « Beaujolais » et que l’on va même goûter « tu vas voir » tout les Beaujolais, même le Juliénas!

C’est alors que je remarque qu’une maison sur deux feraient un magnifique atelier pour moi: Céline m’explique patiemment que c’est le château truc ou le château machin, que ça appartient au cousin bidule fils de la belle sœur de la veuve de schmurtz. Ou bien ce château là est à personne mais sera bientôt à elle.

Je fais remarquer souvent que cela ferait un bel atelier elle me répond « c’est à moi » alors que je voulais dire « cela ME ferait un bel atelier! ».

De discussion en futur atelier, Christian continue à faire avancer l’automobile, en relisant je comprends bien que l’on nous ment! une automobile n’est pas « auto » du moins pas encore! donc désormais je redirais voiture!

Toujours est-il que la voiture avance, guidée par Christian, à gauche d eta vigne à droite de la croix attention au stop! plusieurs fois!

Ainsi nous parvînmes à nôtre but: Lantigné!

Là nous attendais deux personnes, nous allions manger!

La suite au prochain épisode….

 

Épisode 4: notre héros se rend compte qu’il attend un bébé…

 

Ces deux personnes me furent présentées: Marcelle et André; les parents de Céline. Je comprenais mieux la grâce naturelle de leur progéniture ainsi que sa finesse d’esprit et son humour: les chiens ne font pas des chats sauf que là ce sont des humains donc ne comparons pas, allons, allons! un peu de sérieux.

Leur humble demeure du douzième siècle après le seigneur Jésus fait au dépoté quatre milles mètres carrés avec un terrain deux cents fois plus gros, au dépoté toujours. La vue c’est est, sud, ouest, nord: de quoi voir arriver le mauvais temps et les ennemis (les barbares Zothrs entre autres) de loin.

Les chauves souris Louise, Lilianne, Leslie et Bruce Wayne (un mormon) vivent là la nuit mais c’est une autre histoire car dans mon récit chronologiquement il est très heures et c’est l’heure de manger! ne mélangeons pas les épisodes!

Déjà que je suis perdu à force d’écrire les épisodes plusieurs jours après qu’il est dur de conserver une objectivité réelle! car je tiens à ce que ce récit raconte des histoires véridiques comme elle se sont passées en vrai!

Donc, ces deux agréables personnes nous attendaient! la table prête, l’hospitalité généreuse aussi!

André nous donna le choix entre du communard, du vin blanc du pastis de l’hydromel du jardin ou un élixir de salsepareille.

Je choisis un communard, je connaissais fort bien déjà les autres boisson: du rouge (un Morgon) et de la crème de cassis… Céline prit la même chose André et christian eux prirent jaune.

Il faut dire qu’ils étaient joyeux.

De se voir, de s’entendre enfin … du bonheur quoi!

En apéritif Marcelle fît quelques Clapiotes chaudes vivantes, et des becs de cygnes récoltés du matin.

Puis vînt le repas: une entrée sobre; une daube au Brouilly accompagnée de ses petits légumes, de la salade verte pomme et vert pouilly fuissé, et même vert tige de l’amour.

En plat de résistance: cygnes Farcis cuit au Four à Induction accompagnés de thym récolté dans le maquis, pommes grenades et pommes grenailles façon « ici Londres ».

C’était les cygnes récoltés le matin, propriétaires des becs de l’apéro, des cygnes BIO!

C’est bon le cygne.

Puis vînt le fromage, je n’en ferait pas toute une affaire…

Et en dessert nous eûmes le Sahara accompagnée de petits sablés…

Le café, le pousse café et le digestif: gestif!

Nous ressentîmes les besoins de la sieste…

Nos hôtes nous montrèrent nos chambres mais je vous les décrirais plus tard car là je dors.

À mon réveil je fis une sieste pour récupérer de la fatigue de la précédente.

Ma chambre est spacieuse, elle a le bon goût de pencher de l’est vers l’ouest d’à peine 6 degrés ce qui me permet d’avoir la tête légèrement plus haute que mes pieds puisque le lit suit cette pente. le sol est rond, ce n’est pas un fa dièse ou pire un si bémol!!!! et il est en parquet. La tapisserie entoure ma fenêtre qui regarde vers le nord.

J’ai houlà! mais je vous coupe je me rend compte que mon épisode est trop long je vous dirai dans le prochain épisode comment ce fait-il que j’attende un bébé!!!!

 

Épisode 5: notre héros se rend compte qu’il attend un bébé…(suite)

 

Puis Céline désira que nous allions rendre visite à Annie, sa tante.

Christian mis en chauffe le moteur de la voiture à essence, il ouvrit une porte, prit du charbon avec une pelle, le feu en sortait! il jette le charbon, ouvrit un robinet, de la vapeur d’eau pressurisée en sortit très fort! « elle est purgée, nous somme parés » nous repartîmes donc à l’aventure, sur les routes du Beaujolais, pour aller chez la tante Annie. Nous arrivâmes devant une très belle demeure très hautes en pierre de là-bas, c’est à dire en or et bleue.

Je leur fis remarquer que cette demeure ferait un excellent atelier pour moi!

Annie nous accueillis: un grand sourire et un beau regard, des bras écartés! le « grand âge «  se fait vite oublier avec un sourire et de beaux yeux.

Rentrez rentrez! dit elle! son antre: une cave! une grande table de chêne épais, longue et des chaises autour. En fait cet endroit accueillais les vignerons, ils se réunissaient après le labeur. Des tonneaux, des cuves, des outils qui me sont inconnus d’un métier que je ne connais pas.

Elle nous demande de choisir entre du Brouilly, du bordeaux  ou un alcool avec de la vipère dedans.

On hésite entre la vipère et le Brouilly pas longtemps car il fait trop chaud pour boire de la vipère.

La générosité de son sourire nous ouvre donc sa bouteille de Brouilly que je n’oublierai jamais!

Prenez des petits apéritifs avec! dit-elle. Des poignées immenses de pizza apéritives nous parvinrent.

La gaieté de la part de cette belle femme de revoir sa nièce Céline était évidente: se mit en branle un humour familial dont les codes millénaires me semblent brumeux.

Néanmoins, j’apprécie ce moment rare plein de complicité et Christian n’est pas en reste pour placer une douceur drôle.

Mais tout les bons moments ont une fin! il nous faut nous rendre à présent chez Marcelle et André, c’est l’heure de manger!

En chemin, depuis la route je fais remarquer à mes amis d’aventures plusieurs maison qui pourraient devenir mon atelier!

Certes! me répondent-ils.

L’épisode devrait finir là, mais c’est un peu court alors je ne vais pas respecter le format de mon texte et continuer, j’espère que la clarté du récit n’en sera pas troublée: si vous pensez que je dois corriger cela, envoyez moi une lettre argumentée, je vous répondrais si vous joignez un timbre avec un affranchissement normal avec votre courrier.

Ha! finalement je pense le finir maintenant….

 

 

Épisode 6: Baby Blues

 

Mon bébé est mort.

Ce matin dès l’aube…

Ce fût une déchirure.

Je sentais que j’allais en chier.

Mais bon, voilà, l’affaire est évacuée.

Ma vie est vidée, purgée, expurgée.

Dois-je vous faire un dessin?

Je suis soulagé.

 

Bon, je peux reprendre le fil normal de l’histoire.

Après avoir mangé un excellent saucisson de vélociraptor jeune accompagné de quenelles de barbalucoù, en entrée, puis d’un Brontosaure accompagné de sa salade (chacun), fromage frais de chimpanzée et tarte au concombre du jardin, Morgon, trou Beaujeaulois, Brouilly, digestif (gestif) nous decidâmes à l’unanimité d’une petite marche pour tasser d’avantage ce qui était à l’époque mon futur bébé mort.

La route était jolie, nous étions trois et demi, Elle, Lui, moi et Obeldelphe, j’adore ce prénom, j’aurais aimé qu’ils se nomme ainsi…

Elle devant marchait, diaphane, grande, d’un pas léger, rapide, sûr. Lui ce retournait avec un sourire de bonheur écœurant m’explicant que c’était sa meuf.

Nous fiment face à la forêt, impénétrable, elle, pas comme certaines.

Nous ne pouvions plus avancer.

Sûre d’elle, de son sens de l’orientation, de ses super pouvoirs, le port altier, le regard certain de « on ne me la fait pas à moi » elle avança.

Les ronces, les chênes rouvres, les coudriers puis les arbres de cette forêt: chênes, cèdres, sapin, un hêtre qui se demandait ou pas; s’écartèrent.

Christian se retourna et avec un grand sourire béa de bonheur écœurant me dit: c’est ma meuf ».

Au centre de cette forêt aucun son n’entrait.

Puis là une apparition: un fantastique dragon doré vînt lécher la main de Céline, nous regarda d’un air de dédain puis sourit à la belle et lui dit: « joyeux anniversaire ô merveille, cette forêt est insipide sans ta lumière, tu es le soleil ravissant de ce lieu » elle lui rendit un bisous sur le museau et lui fît un adorable sourire de jeune fille sur le museau.

Le dragon partit, tout rouge.

Quand nous fûmes sortis du bois, le ciel aussi était rouge, le village calme de Lantignié se découpait en contre jour, le soleil se couchait, c’était la fin de la première journée…

 

Épisode 7: notre héros se rend vite compte qu’il doit oublier toutes formes de bonnes résolutions.

 

On ne vit qu’une fois…

D’abord on se réveille.

Ha tient on est pas dans son lit sa demeure ses habitudes. La tête passe par la fenêtre il est tôt il fait beau et déjà chaud! 

On va pour évacuer l’adorable bombance de la veille ha non! on attend visiblement un enfant bon ben douche alors! ha tiens la douche super mais elle ne se règle pas comme chez moi avec deux robinets il y a un « programmateur ou je ne sais » houlààà c’est trop chaud brrr c’est froid hmmm parfait! hé merde j’ai oublié le savon à Nice bon pas grave bon. haaa ça fais du bien de se brosser les dents avec cette haleine de phoque ils étaient bon les vins hier.

On ne vit qu’une fois c’est ce que je me suis dit quand j’ai faillis me casser la gueule à cause de l’eau sur le sol, la dièse, ouf! je n’ai réveillé personne faut dire qu’ils sont en bas surement ils ont déjà bus le café.

Les habitudes c’est le mal heureusement les voyages permettent d’oublier ses habitudes c’est ça aussi l’aventure.

L’aventure est au bord de la salle de bains…

Merci à mes hôtes pour la serviette. 

Je me rend dans ma chambre, m’habille, prend l’armada de médicaments que mon gentil docteur me donne (achetez mon art, j’en ai plus pour longtemps, c’est pas cher pour le moment) qui me rappellent que j’ai abusé hier, ce n’est que le début: on ne vit qu’une fois!

Céline Christian Marcelle et André sont dans le jardin, sous la tente pouvant accueillir l’armée Napoléonienne au complet.

Réunion au sommet: décider de ce que l’on fait ce matin.

Une moitié ira à Beaujeu, l’autre prépare l’apéro et le déjeuner, frugal: Becs de castor marmelade, frites de pommes de terre binjes, puis en plat un cerf chacun avec en légumes mijoté de sapins et chênes centenaires. Fromage de Yak, dessert du Kalahari.

Autant dire qu’il était important de se dépenser afin de faire de la place dans le tube digestif (gestif) avant le déjeuner nous prîmes donc la voiture direction Beaujeu: la capitale du Beaujolais!

Nous allâmes tout d’abord chez un cousin de Céline, goûter des huiles.

Non, j’ai pas dis que j’allais opérer une promotion fellationnée chez des notables!

Bande de coquins!

Nous sommes allés goûter des huiles faites par un cousin donc de Céline donc.

Ces différents gras de plantes étaient vraiment bons, je ne savait pas que l’on pouvait manger de l’huile à la petite cuillère, encore moins des vinaigres, mais si, mais si! je vous donne l’adresse en échange d’une lettre envoyée à mon adresse avec des timbres et une enveloppe avec votre adresse dessus qui sera mise dans votre courrier.

Puis nous allâmes, à pieds, dans mon premier caveau…

On ne vit qu’une fois!

 

Épisode 8: R.A.S.

enfin si mais pas maintenant!

 

 

Épisode 9: « être ou ne pas être tel est le quizz »

 

 

Le premier Blanc bu dans ce caveau était un nectar. Un Beaujolais Blanc, un Chardonnay. Dans le Beaujolais, le rouge c’est du Gamay, le blanc du Chardonnay le rosé je m’en fout, je ne veux pas le savoir débrouilly (hihihi dé-Brouilly! humour!) vous! Il nous fallait rentrerdonc pour le fabuleux repas de Marcelle qui fût fabuleux! la sieste qui s’en suivit ne le fut pas moins fabuleuse…

Je rêvais de toutes ces belles Niçoise qui m’attendaient… pas mais bon qui me font bien rêver quand même!

J’étais à peine réveillé que les deux amoureux (berk) eurent l’excellente idée de me proposer de sortir avant d’aller au quizz du vendredi organisé à Cercié.

Comment ça vous ne comprenez pas ma phrase précédente? hé mais les gars c’est ça l’aventure on ne sait pas ce que l’on fait ni comment ni pourquoi mais c’est comme ça!

Nous allâmes donc avec la voiture non auto-mobilisée cessez de nous mentir les vendeurs de bagnoles!!!! à Cercié là où se tenait le quizz. Donc il s’agit de grandes tables, des bancs sous un assez grand auvent avec plein de gens heureux, tout le monde s’épie. Notre équipe prend le nom sympathique de Polh-enta avec: Denise; la tante de Céline, Céline, Christian et moi. Des questions avec 4 réponses possibles, choisir la bonne. Sur les deux quizz Polh-enta ne fût (de chêne) pas la dernière et parmi les premières: le terrain était lourd, voir glissant et nous avions (de chasse) le vent contre nous et le soleil dans les yeux. On mangea une planche ou deux jamais deux sans trois de charcuterie et une bouteille de rouge pour huit.

Nous, nous n’avons pas regardé sur google les résultas, on a pas triché, on a été bons!

En face de nous Tante Annie, Marcelle Andrée ont tentés de nous déstabiliser mais notre équipe était surpuissante!!!!

Puis nous rentrâmes, heureux d’avoir passé un bon moment ensemble!

Encore un bon moment!

 

Épisode 10: romantisme écœurant

 

Cerné par les vignes,

un cèdre Libanais, 

sort seul .

Indispensable soleil!

se couche derrière

une montagne.

Un peu avant,

les nuages perdaient 

leurs eaux.

L’odeur de la terre

envoûte les sens avides.

L’été va finir…

Coteaux verts terre rouge

mystérieuses dernières minutes

du ciel.

Les rayons solaires:

lumineuses embrassades

des ventres vallonés .

Vents chauds s’essoufflent

au profit de zéphyr nocturne,

les trembles tremblent.

Hirondelles piaillantes

partent vont aux nids 

alors les chauves souris sarabandent!

Mais avant

le silence entoure l’astre solaire finissant

en coucher.

Moment suspendu

attrape le cœur, ému

ému, ému, ému…

Face à l’évènement

deux amoureux attachés regardent

vers la même direction…

 

Mais quel bonheur écœurant!!!!!

 

Épisode 11: on est pas dans la bouse…

 

Que je vous explique: la vigne sert à faire du vin, pas du raisin, non, on boit la vigne on ne la mange pas! Bon! 

Avec Céline (la moitié de bonheur écœurant) et Christian son chauffeur qui est son chéri (une sombre histoire je pense qu’elle l’a ramené d’une contrée d’Afrique nommée Antibes) nous nous rendons dans ce qui s’appelle des caveaux, goûter du vin qui change de noms à chaque caveaux, caveaux tenus par des cousins, vignerons. 

Que je vous explique: le cousin n’a rien à voir avec la vigne: le cousin c’est la famille. Le vigneron c’est celui qui travaille la vigne, il la coupe en rond d’où le nom de vigneron. Si les cousins de Céline sont vignerons cela veut dire qu’ils font du vin en famille de vignerons, c’est simple non?

Christian ou moi somme des pièces rapportées car nous ne sommes ni cousins (ni de Céline ni entre nous) ni vignerons bien que lui sache tailler les figuiers (penser à mettre des gants quant on taille un figuier, toujours!!!!) et moi les rosiers, d’ailleurs je ne craint pas les épines de rosier ni les épines de cheval.

Un caveau c’est une cave mais on n’y boit pas d’eau donc aucun rapport.

On aurait pu les appeler « cavin » mais en fait ce… ha bon? vous n’y aviez jamais pensés? Non je ne vous laisse pas exploiter mon invention!

Donc nous allions chez un cousins de Céline un vigneron qui était dans un caveau et… comment? le caveau n’est pas au cousin mais vend le vin du cousin vigneron qui est à Chirouble! Bon ok donc! dans le caveau je vais pour commander un verre de Gamay certes mais ils n’ont pas de Chirouble mais du Brouilly et vl’a t’y pas que j m’embrouille! à moins que je préfère un Chardonnay fait par un cousin de Céline qui est à Juliénas et qui fait du Beaujolais village. La tante de se cousin lui fait du Saint Amour mais à Brouilly dans des fûts de chêne mais pas tout de suite sinon le chêne prend le pas sur le goût du vin qui perd en fruité même s’il a une belle robe et qu’il a de la jambe.

Comment? Vigneron ça ne veut pas dire tailler la vigne en rond? 

Garçon! une bière…

 

Épisode 12: notre héros découvre malgré lui que tout ça c’est des conneries.

 

Il a un goût de banane avec des pointes de framboise…

Le vigneron est un mec beau, basané car bronzé à se promener dans ses vignes, il est beau car ombrageux. Le vigneron s’appelle Bruno, quand il parle de son travail son regard va loin, son sourire aussi. C’est un presque cousin de Céline-la-moitié-de-bonheur-écœurant. Le vigneron s’appelle Patrick, il est fier de son caveau et de ses Beaujolais qui ne sont pas nouveaux car anciens, ce sont des crus du même cépage et si vous ne me comprenez pas, le dictionnaire c’est pas pour les chiennes de garde.

Les crus poussent dans une terre granitique à la fois rouge banane et bleue framboise.

Michel le cousin de Céline à un restaurant qui n’accepte que les femmes habillées en robes rouges avec un rouge à lèvre banane avec un goût de framboise.

Le vin là bas est blanc, rouge et depuis peu rosé! Bruno m’explique que c’est faux avant il y avait déjà du rosé mais c’était un gris!

Sachant que le rouge et le rosé c’est du Gamay et le blanc du chardonnay.

Le vin blanc a un goût de mangue avec des pointes de côte de bœuf saignante au thym. 

Il n’est jamais mélangé au rouge pour faire du rosé car non mais ça va pas ou quoi?

Alors Céline m’explique que ma framboise à la côte de bœuf je peux me les carrer dans le.

 

Épisode 13: les Cow boy et les Indiens

 

Le vigneron bronzé marche dans les vignes, il leur parle tendrement tant que les grappes d’abord fleurissent puis poussent. Quand il décide qu’il est temps de récolter, de vendanger, il dit a ses grappes des choses coquines, rougissent puis mûrissent.

Le vigneron aide ses vignes à passer la puberté…

 

Épisode 14: Dura lex sed lex; in vinasse vérito!

 

Le vigneron boit ses vins, parfois il les recraches en faisant des bruits qui chuintent. Quand il a fini de goûter il te conseille de goûter celui là ou encore celui-ci. Le vin est alors jeune, puis vieux. Le verre n’est pas rempli jusqu’en haut. Le vigneron parle de vin, de terre, de cousins et parfois de cousines, tout ça avec le sourire.

Vigneron c’est un métier dont le vigneron est fier et qu’il est fier de partager.

Parfois même avec ses filles, car le vigneron n’est pas un sexiste phallocrate mais avant tout un aventurier de la terre, il se fout donc du sexe ou de la couleur des humains, vigneron c’est vigneron puis c’est tout, car le raisin se développe sur la vigne pareillement que le vigneron soit framboise ou la vigneronne banane!

Et puis il y a Marcelle, l’épouse d’André et que ce sont les parents de Céline ma moitié de bonheur écœurant! Marcelle est la sœur de tante Annie et de plusieurs autres sœurs qui se ressemblent mais je préfère Marcelle! Elle est belle, très expressive! sont visage parle sans paroles et quand paroles il y a c’est très bien, je bois ses paroles rares.

André n’est pas vigneron mais c’est pas grave! il aime le Beaujolais et sa Beaujolaise qui a des yeux superbes et du coups je comprend mieux d’où Céline tire son charme, son humour, son caractère et son bonheur écœurant.

Marcelle a des yeux qui sont des puits de tendresse et André a un sourire qui en dit long quand il regarde enfants et petits enfants.

Et puis il y a Nicolas qui n’est pas un négoce de vins mais le fils de Céline et Julie qui est la sœur de Nicolas. Il y a leurs cousines, Lydia et Émilie…

Les enfants poussent, la vigne aussi.

Aujourd’hui il pleut.

 

Épisode 15: il n’y a pas de questions cons!

 

Plusieurs d’entre vous lecteurs m’envoient des courriers contenant des enveloppes affranchies selon l’oie en vigueur pour me demander: certes, le vigneron lit des romans roses aux vignes pour qu’elles rougissent, mais le blanc?

  • quoi le blanc?
  • ben le vin blanc quoi, comment le vigneron fait pour que le vin blanc soi blanc?

As tu remarqué lecteur que le vin blanc est plutôt jaune, jaune d’or et jaune verdâtre?

Une légende, plutôt une légende urbaine provenant sûrement de Paris tellement cette légende est débile, je n’ai rien contre les Parisiens, je ne suis pas raciste j’ai moi-même des amis Parisiens* et bien ces gens là ils ne sont pas comme nous! cette légende raconte donc que le vigneron dirait à l’oreille des grappes des contes qui font peur! nan mais hahahaha permettez moi de rire! et pourquoi pas des films érotiques d’aime sisse pour que la vigne devienne rose non mais allô quoi!

Vous avez donc noté lecteurs lecteur, - mes semblable, - mes frères! que le vin blanc ne l’est pas. En effet la couleur jaunâtre provient d’une maladie du foie de la vigne! le vigneron gave comme une noix la vigne pour que ses grappes aient une crise de foi, ce qui les rendent jaunes de peur de savoir que le seigneur ne les protège plus.

Le vin blanc est donc le magnifique produit de la science empirique du vigneron qui a bien compris la nature et la vigne, chose que nous, habitants de la ville ne pouvons comprendre!

Attention, il y a des vins blancs, certes mais il y en a des secs, doux  et moelleux, des méthodes champenoises et des clairettes et que c’est terra et que c’est terra.

Le vigneron connaît sa terre, il connaît le goût que les humains et les curés ont pour le vin…

  • je donne leurs noms en échange d’une enveloppe pré-timbrée.

 

Épisode 16: le vin de messe basse…

 

Le soleil se couche sur les ventres verts…

Les pierres sont dorées, le dessus des vignes aussi.

La terre reste rouge.

Une jeune femme en vélo devant nous sur la route, nous la doublons, elle sourit.

Notre voiture passe le col, elle redescend vers un autre ventre vert. le creux des hanches est accueillant, couvert de vignes séparées parfois par un ruisseaux ou un bosquet.

Un vent frais caresse les trembles et les chênes pubescents.

Là bas une église fait face à un nuage d’orage pressé d’en découdre.

Au loin, très loin, très haut, le Mont Blanc fait face au petit Mont brouilly qui s’en fout!

 

Épisode 17: RG 

 

Il y avait en Beaujolais, un village nommé Sait Vérand.

Sous le village un coteaux qui débouche sur une rivière avec de l’autre coté un autre coteaux qui lui se trouve en Bourgogne avec un sommet un village nommé Saint Vérant.

La rivière est une frontière entre deux régions viticoles.

L’une est  que Gamay et l’autre Pinot noir et pas que.

Et le maire du Village s’appelle Dupond d’un côté de la rivière et de l’autre il se nomme Dupont.

L’un a une moustache tombante et l’autre a une moustache qui remonte un peu.

Ils portent tout les deux le melon.

Quoi de plus normal?

 

Épisode 18: revenons à notre bonheur écœurant…

 

Il fallait bien que l’on aille à Saint Amour!

Oui j’en entend qui en me lisant disent: « c’est du grand n’importe quoi les histoires à Dollé déjà que depuis le début il nous balade avec des histoires faites de n’importe quoi, et puis quoi encore un lieu dit Saint Amour!!!!!! »

Ben ouais, connard inculte, il existe en Beaujolais pas loin de la Bourgogne un magnifique endroit nommé Saint Amour, espèce d’homme de peu de foi!

Tout d’abord une église, faite a l’extérieur de pierres dorées (non ce n’est pas une fabrication poétique) basse, un petit clocher carré, de petites ouvertures. L’ouverture est sur le côté, Bonheur Écœurant et moi entrons. 

À l’intérieur un autre univers! de gros piliers ronds avec des feuilles de vignes soutiennent des arches Romanes. Le peu de lumière qui entre suffit à éblouir l’intérieur, je pense alors à un sténopé (si tu ne sais pas ce que sténopé veut dire, google est ton ami!).

Les murs sont couverts de fresques et mon bonheur écœurant chuchote à l’oreille de l’autre.

Je photographie les sculptures d’un autre temps et la moitié de mon bonheur écœurant fait de même et en discute avec sa moitié.

Là mon bonheur écœurant me propose d’aller dans le caveau de Saint Amour goûter au breuvage  idoine et indigène d’un sourire concerté et complice.

LE CAVEAU ÉTAIT FERMÉ!!!!!

Gentiment mon bonheur écœurant me proposa de grimper Solutré, un mont si haut que seul François Mitterand, un héros mythique Français mondialement connu sut grimper tout comme il sut grimper dans la société jusqu’aux plus hauts sommets.

Nous répondîment au défi par l’affirmative.

Il nous suffit d’une demi heure pour traverser la frontière Beaujolaise pour arriver dans la région des Pouilly Bourguignon mais il était hors de question de goûter des vins de là bas!!!!

Nous grimpâmes assez aisément le cailloux minable dont visiblement la difficulté narrée de l’ascension paraissait fort exagérée…

Une fois parvenus au dit sommet les deux bonheurs écœurants se regardèrent, le vent soulevait doucement leurs cheveux courts, le soleil dessinait un halo mais il était éclipsé par leur putain de sourire, écœurant vous dis-je!!!!

 

 

Épisode 19: les pays sages.

 

Céline décida ce matin que c’était l’anniversaire de son oncle Fernand qui est le père de son cousin Michel qui est le père de Thomas et Pernelle qui ont créés « La robe rouge » qui s’appelle comme ça parce que le vin.

Nous partîmes donc vers la maison de naissance de sa mère où vit son oncle, le seul homme de la fratrie… comment quand il y a plusieurs femmes on dit la… la? 

j’ai la grammaire avec moi les gars et pi cé tout! (pour l’instant).

Donc Fernand est bel homme, les huit décennies ne l’ont pas changé: il est un Vigneron, dans son être, son âme.

Il est heureux de nous recevoir et nous offre un sang de la terre, blanc, de son fils Michel.

Il a, tout comme Michel, un regard bleu qui regarde au loin, le sourire très volontiers et partageur.

Parfois dans la discussion, son regard bleu très clair vous fixe, parfois le regard part au loin, comme s’il regardait les ventres du Beaujolais, mais dans sa cuisine. Michel, Thomas et Pernelle ont ça aussi.

Puis dans la discussion il va parler des saisons dans le Beaujolais. 

Les hivers longs blancs et rudes.

Le printemps, espoir des vies des vignes de la lie qui lie les vivants, les vignerons.

L’été, les ventres sont féconds.

L’automne, les ventres sont mûrs, les vendanges donnent la vie, la terre fait boire.

Et puis viennent les couleurs, vert, jaune, rouge l’incendie des soleils couchant sur les ventres, les premiers vents froids, la fêtes de Bacchus, l’annonce de l’année à venir, dégustation des années passées.

Les ventres ordonnent le temp des Vignerons.

C’est curieux, tout comme la roche des murs du Beaujolais, ce soir la lune est dorée…

 

Épisode Vin

 

Le sang est tiré.

Il faut le boire tant il est chaud.

Les ventres du Beaujolais ont tout donné.

Du matin au soir le boire dans les caveaux.

Le déguster, le comparer.

Le Gamay de Moulin-à-vent n’est pas le Gamay du Brouilly, ni des côtes du Brouilly, nous sommes loin de Saint Amour, de Morgon, Juliénas et Chénas. Chirouble  n’est pas Fleurie, ni Régnié.

Le blanc c’est du Chardonnay…

Les rayons Gamay sont rouges.

Il faut le boire tant il est chaud!

Certains sont légers, d’autres sont vieux.

Certains sont jeunes, d’autres sont costauds.

Aucun n’a le goût de banane.

Le bruit claquant du bouchon tiré! le bruit ravissant du liquide dans le verre… la première odeur, attirante!

Mais non finalement on le jette, bonne odeur goût âpre.

Le suivant sera merveilleux.

Le Gamay fruité envahit ton nez, puis ta bouche. 

Tes sens éveillés en redemande.

Pourquoi arrêter?

Le sang est tiré.

Il faut le boire tant il est chaud.

Nous discutons avec les copains, avec le Vigneron qui est là, qui a fabriqué le sang.

Car c’est le sang de la terre! 

La symbolique impose le respect.

Goûtons en un autre!

La pensée coule alors libre comme l’éther.

Le sang de l’éther.

La vapeur rouge.

Les rêves s’imposent au langage.

Les mots viennent plus facilement d’abord.

Il faut choir tant il est beau!

L’amour du prochain se développe, la lie aide à lier.

Elle a bon dos la part des Anges! 

les verres se vident, les humains aussi: il nous faut sortir, faire quelques mètres, humer l’air et laisser partir du liquide.

 

C’est curieux, tout comme la roche des murs du Beaujolais, ce soir la lune est dorée…

 

Épisode huit, enfin!

 

Je n’avais pas envie de l’écrire, cet épisode, na!

Après tout je suis en vacance, je fais ce que je veux!

Ce matin j’avais même décidé d’écrire autre chose et là! mon programme a changé!

L’épisode huit est il un épisode vingt et un déguisé?

Peut-être…

Dans l’ordre des évènements il est le vingt et un! le problème c’est que j’ai déjà écrit la fin et que je ne peux pas inclure ce qui c’est passé aujourd’hui, c’est pourtant un évènement marquant du voyage.

L’épisode huit serait peut-être alors l’épilogue mais il faudrait que je le tourne autrement!

J’ai une idée, je vais le partager maintenant sans changer la fin, mais l’épisode huit c’est l’épilogue.

Ou le prologue de l’épilogue?

Non, à cette heure je ne peux changer le déroulement de mon histoire…

 

Épisode Vingt et un: une bonne nouvelle!

 

 

Mon bonheur écœurant et moi même sommes heureux de vous annoncer un heureux évènement: l’arrivée d’un quatrième personnage: Chénas de Gamay de Belleville.

Céline Rossi et Christian Fulchéri (et leur bonheur écœurant) ont la joie de vous annoncer l’arrivée d’un nouvel enfant: il est roux avec des yeux parfois verts parfois kakis parfois couleur de la pierre dorée du Beaujolais.

Il a une allure élégante, un poil très doux et de grandes oreilles.

Il ronronne très bien et est très câlin.

Que je vous raconte tout de même!

Alors que j’avais déjà écrit la fin de cette histoire que je pensais diffuser demain, du coup j’ai dû changer le programme prévu pour l’épisode huit qui devais me servir d’épilogue mais bon, Bonheur Écœurant (marque déposée) me héla! il me fallut descendre de la tour d’ivoire car nous accompagnions le sieur Nicolas à son train départ de la gare de Belleville.

Nicolas est le fils de Céline, c’est un personnage important de cette histoire, même si j’en parle peu, c’est comme ça, je n’ai pas assez d’épisodes et puis je suis en vacance, très cher lecteur, mon semblable, mon frère!

Nous traversâmes vite les ventres du Beaujolais, (tiens on passe devant la maison d’une cousine, là la maison d’un cousin, la maison natale de l’arrière grand-mère du cousin….) pour arriver à la gare banale d’une petite ville banale avec des voies ferrées banales. Nous étions garés dans le parking en face de la voie ferrée  (tenez c’est drôle j’écoute du Léo Ferré là maintenant là) où nous attendions ce banale train de régions.

Lorsque à côté de notre voiture on l’entendit d’abord avant de le voir, un petit chat à vingt mètre de nous, de l’autre côté du grillage.

Il essayait en vain avec une énergie désespérée de franchir l’obstacle, ses miaulement étaient déchirants…

Quand survint l’horrible train.

Nicolas monta dedans.

Nous partions de la gare, passer sous la voie ferrée pour rejoindre cet affreux parking.

Je dis: « vous allez voir que le chaton va nous sauter dessus », hihihihi.

Et il le fît.

MiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuuMiouuuuu!

Bien sûr nous nous regardâmes!

Cet être que je pense de quatre mois nous faisais nous poser des questions même si je savais que Céline le ferait, il faut bien que le bonheur écœurant en remette une couche.

Alors là vous me dites « et comment tu sais toi que ce chat a quatre mois, hein, hein? ».

J’en ai eu plusieurs.

Je ne veux plus de chats, c’est un déchirement quand ils meurent! je n’ai jamais autant partagé avec les humains que j’ai partagé avec ma dernière relation d’amour avec ma dernière minette, Salambô, qui me manque, c’est un hommage.

D’où vient tu le chat? Qui es tu? que fais tu là?

Il nous faisait des câlins, il semblait griffé, affamé et je pense qu’il a passé la nuit dehors.

Céline vite suivit de Christian, décidèrent de l’emmener avec nous!

Heureusement, sinon je le prenais moi!!!!

Je suis donc son parrain!

Voilà! c’est l’histoire de l’arrivée de Chénas de Gamay de Belleville.

Miou!

 

Avant dernier épisode: La veille, la vieille veille.

 

Une dernière balade.

Les valises pleines de souvenirs sont prêtes.

Alors une dernière balade.

On décide de la faire courte mais on la prolongera.

On va à travers les vignes.

Elles sont enfin envahies par des agarics champêtres, merci les pluies de la veille…

Nous sommes sur un ventre, il descend vers l’est.

Dans notre dos le soleil se couche, c’est notre dernier or.

Il y a encore de la lumière, nous marchons sur la terre granitique,

nous marchons sur l’herbe.

Puis nous remontons pour retrouver le goudron de la route de Monthieu.

Là, à notre droite, à l’est, la vieille lune encore pleine de la veille se lève.

Elle est orange, pas comme une orange, orange comme une lune orange.

Les formes deviennent ombres.

La dernière balade est un dernier spectacle offert par le Beaujolais…

Orange, la vieille veille.

 

Épisode final: le départ.

 

Quitter le ventre amère.

Le voyage est finit, amen.

Le temps est au gris, il ne pleut même pas des cordes.

Puis les rayons du soleil traversent les nuages, caressent une dernière fois les ventres et le Mont Brouilly.

Le dernier vert.

Au revoir Marcelle.

Au revoir André.

Au revoir la maison ventre.

La voiture démarre.

Les larmes aussi.

Il nous faut rentrer à Nice, son soleil éclatant, ses sommets découpés, son ciel lacéré, sa mer tellement violée.

Nous allons là-bas.

Nous devons y aller.

Fin de la liberté.

Fin de l’aventure.

Sur la route les Vignerons regardent au loin, vers nous.

La biche croisée nous embrasse de loin, farouche.

J’entend l’effraie.

Le hérisson sauvé des cages en métal à roues la semaine dernière court derrière nous un moment, un temp rattrapé et dépassé par une tortue.

Les vaches remuent la tête de gauche à droite.

Les chevaux remuent la tête de bas en haut.

Les canards nous klaxonnent.

Les Vignerons de plus en plus loin regardent au loin.

Le ciel pleure, un peu.

La cycliste nous dépasse et pédale un peu, devant moi, souriante.

Derniers ventres, un creux de hanche et ce sera la nationale…

Mon bonheur écœurant se regarde, se sourit puis se tourne vers moi, souriant ensemble.

Chénas de Gamay de Belleville ronronna…

Christian appuya fort sur le champignon, d’un coup! sur la ligne droite dont on ne voit pas la fin…

Un dernier vers.

11 mars 2016

Saint Sebastien

http://ymagier.canalblog.com/albums/saintsebastien/index.html

acrylique et huile sur toile collé sur panneau contreplaquée enduite de gesso 35x70cm
Cette toile m'a été commandée par Jean-François Busnel: il voulait un jeune homme représentant un Saint Sébastien, transpercé de flêches donc mais simple, pas de pagnes, un orage arrivant...
Il voit en cette icône gay "la beauté et l'extas face à la violence" pour dénoncer la violence faite à la communauté Homosexuelle dans le monde...

28 juillet 2015

les rêveries du paillon solitaire

 

No Made Catalogue Flu X 2015

Berre les Alpes Châteauneuf-Villevieille L' E s c a r è n e Blausasc L u c é r a m C o a r a z e P ei llo n P e i l l e D r a p un parcours d'art contemporain au cœur du Pays des Paillons - 2015 FluX no-made

http://fr.calameo.com

 

28 mai 2015

toutes les informations sont dans le livre!

mainslivre

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13 avril 2015

BEN me préfère!

"NICE CULTURE
Vu sur le net
nous avons à Nice, deux Louis Dollé,
dont l’un est à la villa Arson
L’autre des Diables Bleus
je préfère celui des Diables Bleus"
BEN

tiré de sa newsletter:

[Newsletter Ben] L ALIEN

Boîte de réception
x

Ben Vautier via 59.mail-out.ovh.net 

12 avr. (Il y a 1 jour)
   
À moi
BONJOUR
Une newsletter dure molle
Dure comme la vie autour
Molle comme mon ventre
mes newsletter
devaient me donner l’impression d’être libre
pouvoir respirer
pouvoir tout dire
FAUX
cela ne marche pas
je me sens seul
philosophe de bistro
lisant du
Jean Yanne
Difficile d’être soi-même
quand on a envie d’être un autre
Difficile d’être un autre
le matin mal rasé
Devant le miroir
on dirait un alien

Commençons donc par un
UN  POEME : L’ALIEN

Je suis l’Alien
Je vais m’acheter une perruque
Porter la poupée d’un  bébé
sur mon ventre
Avec une anse spéciale
Me promener
dans la ville
me faisant passer pour
Demis Roussos

Je suis l’Alien
de retour sur terre
je ramène en moi
la particule E.G.O.
Perdu depuis le big bang.

Je suis l’Alien
dans un bar à putes
Sur le port de Toulon
Tout se mélange dans ma tête
j’ai pris l’apparence humaine
Le vent souffle dehors
Deux  femmes
aux corps à moitié dévêtus
sous vêtements noirs et bas résille
Elles me sourient
Difficile de rester tranquille
le lendemain c’est
la patronne de l’hôtel
qui me réveille
« je ne sais pas Monsieur l’artiste
ce que vous avez bu
mais vous nous avez fait rire »

Je suis l’Alien
J’aime  bien balayer
Mais je n’aime pas ramasser les tas

Je suis l’Alien
Escargot  qui rentre ses antennes
à la 1ère alerte
je sens l’angoisse des individus
qui trichent en souriant.
pour survivre


Je suis l’Alien
Méfiez vous de moi
Collectionneurs qui voulez mettre
quelque chose de nouveau sur vos  murs
j’ai acheté des crochets de bouchers

Je suis l’Alien
Petit à petit aux toilettes
j’ai la révélation
du plaisir de chier
forcer lentement légèrement
parfois fort
sentir que cela vient
Essayer de visualiser  sa progression
l’imaginer
qui sort petit à petit
(personne n’ose en parler )
cela rentre dans le cadre
d’une forme d’hédonisme


Je suis l’Alien
Tout le monde parle de la beauté
des aurores Boréales
et la beauté d’un soleil qui va exploser ?
et détruire la terre

Je suis l’Alien
qui prépare
votre  formatage
celui qui vous obligera
à croire en Dieu
à la télé.

Je suis l’Alien
Toute belle femme
peut dormir avec moi
me parler de tout et de rien
il suffit qu’elle soit nue
ait la peau douce
et ne ronfle pas

Je cherche les limites de la vérité.


BENSUR BEN
Trop de pigeons morts dans la salle de bain.
 Mes chats ?

ASSEZ PARLE DE BEN
PARLONS MAINTENANT CULTURE EN VRAC

CULTURE
Un collectionneur d’art
le père de Sophie Calle,
Bob Calle est mort
il savait sourire et mentir.

CULTURE
J’aimerais que le Musée d’Art Concret de
Mouans-Sartoux accepte d’héberger
dans le parc la caravane l’Olivier Mosset
Je l’ai faite entièrement restaurer par Aurélien.

CULTURE
François Poyet nouvelle vedette lettriste
décidément les lettristes sont passés
au stade ersatz sous Fluxus
Ceci dit j’aime bien Poyet.

CULTURE
La mauvaise réputation de Marseille
expose sur« la tête de ma mort » bon sujet

CULTURE
Beau livre de Rabascall
qui démontre que bien que Rabascall est comme
John Wayne dans l’homme tranquille il dégaine vite

CULTURE
Pourquoi imagine-t’on toujours
un homme des
cavernes
tirant une femme par les cheveux
pour la violer dans sa caverne.
et pas le contraire ?


CULTURE COLLOQUE A PARIS
OBSEDES QUI COLLECTIONNEZ POUR POSSEDER
VOTRE COLLOQUE A PARIS
Collectionneurs qui veulent avoir ce
que l’autre a
Possesseurs qui veulent posséder
encore plus que L’autre
Obsessioneurs (n’existe pas comme mot en
français)
qui croient être les seuls A SAVOIR

CULTURE
Le mot création
Compte beaucoup pour moi,
mais il ne sert à rien.
Depuis que Duchamp a tiré sur le bouchon de la
baignoire
elle commence à se vider de son sens.

CULTURE
Décidément Bernard Ceysson
navigue dans le monde de l’art sans boussole
ou avec une vielle boussole
Louis Cane, Castellas,  Bernar Venet

CULTURE
Si j’avais la liste « des courses »
D’Einstein, de Victor Hugo, de Proust
je les publierais.
Question de savoir

CULTURE
Sexe et art
Contiennent un dénominateur commun :
Baiser pour survivre

CULTURE PETITE
Shimoni de Metz me doit toujours le bar
qu’il ne m’a pas payé
j’aimerais ou bien qu’il me le rende
ou qu’il me le paye
J’en ai besoin pour Bâle.


CULTURE
La normalité change
qu’est-ce qui est normal ?
Le temps
qui ne revient pas en arrière

CULTURE
Attention et si la gloire
Donnait le cancer ?

CULTURE
Au cours des temps géologiques
parlera  t’on un jour
de la grande crise de l’extinction
de l’art contemporain
chez les homo sapiens ?


CULTURE
On me propose une expo en Corée
chez  ARAM & OULIM ART GALLERY
avec :
Valérie Belin
Sophie Calle
Miguel Chevalier
Robert Combas
Gaël Davrinche
 Bernard Frize
Pierre & Gilles
 Fabrice Hyber
JR Kolkoz
François Morellet (en discussion)
ORLAN
Jean-Michel Othoniel
Jean-Pierre Raynaud
Lionel Sabatté
Niki de Saint Phalle
Claire Tabouret
 Xavier Veilhan
Claude Viallat
 Émilie Brout &
Maxime Mario
J’aimerais savoir qui accepte
et qui n’accepte pas
qui assure les pièces clou à clou
et quand reviennent-ils ?
J’ai envie de leur proposer une grande pièce
« Je ne cours plus après la gloire »

culture
Comment allez-vous faire quand le net
tombera en panne pour de bon

culture
Laurent Chabot toujours amoureux du jaune
depuis 1987 expose à Paris en 2015


CULTURE
Les ventes aux enchères :
BERGE, SOTHEBY, CHRISTIES, CORNETTE
On reçoit le catalogue, on feuillette et on se dit :
tiens encore du Buffet, encore du Arman,
encore du … et puis ça devient naturel
comme du formatage d’art.
On est formatés pour reconnaître un Tanguy,
un Arman, un Dali
on trouve tout ça naturel,
surtout si c’est sur papier glacé, bien photographié
et que ça fait riche
alors les riches se disent
je pourrais acheter celui-ci
et le vendre plus tard.

CULTURE (HUMOUR)
Ceci dit tout va bien Madame la Marquise
il n’y a pas de crise
on peut encore acheter des organes au Kosovo
on peut se faire du fric sur le changement climatique
en investissant dans des ventilateurs et une climatisation
on peut se faire du fric sur le sida, l’Ebola et même la
grippe en investissant dans les grands groupes
pharmaceutiques
on peut se faire du fric en vendant  des armes aux
peuples opprimés et oppresseurs
et si on attend beaucoup de morts etc
on peut même investir chez Roblot
etc

CULTURE DANIEL BIGA
a oublié d’inscrire dans son Wikipédia que c’est moi qui fus son premier éditeur des « Oiseaux Mohicans » Eva en a trouvé  50 dans un vieux carton décidemment je ne jette rien


CULTURE
Parfois je me dis :
il faut croire à la loi du plus fort
à l’impérialisme.

CULTURE
Trop d’artistes
cherchent désespérément du nouveau

CULKURE
Toujours de plus en plus vraies
 les photos de Sumkay


CULTURE
On ne parle pas assez de la mort
sur le plan culture et mort
vérité et mort


CULTURE
Je ne peux pas m’empêcher d’aimer écouter
France culture et de les haïr en même temps
Je les hais parce qu’ils occultent
les cultures Basque, Bretonne, Occitane, Catalane
etc

CULTURE
Je félicite la galerie Hervé Perdriolle pour son
obstination
à vouloir montrer la culture de l’Inde
http://hpandp.blogspot.fr/2015_02_01_archive.html#3121833151522502689
L’Inde a une avant garde qui est sous évaluée.

CULTURE
Une avant garde facile des girafes et des zèbres

BLOIS LE COLLOQUE « LES LIMITES DELA VERITE «



EN PARLANT DE CULTURE
il me faut vous parler de la Fondation du Doute à Blois  et du colloque sur les limites de la vérité.


LE COLLOQUE SUR LES LIMITES DE LA VERITE : je trouve l’idée bonne
la mayonnaise peut prendre ou ne pas prendre,
Devenir du nombrilisme, du gargarisme universitaire
ou un véritable espace de débat et de pensée

PARFOIS JE ME DIS
Il faut inviter les penseurs Anglo-saxons, Allemands
etc et là je ne suis pas assez au courant.
Au fond c’est pas tant les individus qu’on invitera
qui comptent mais leurs positions, idées etc.

PARFOIS JE ME DIS
Michel Onfray vient de m’écrire qu’il est d’accord
pour participer à Blois mais il lui faut des dates
précises car il a un planning chargé.
J‘ai presque envie de proposer Michel Onfray pour
le diriger c’est un des seuls débatteurs qui dérange,
doute, pose des questions etc

PARFOIS JE ME DIS
J’aurais aimé, par exemple pour les limites de la
vérité, pour l’art contemporain (le beau le laid etc
qu’on invite Nicole Esterolle. Elle attaque vraiment
l’art contemporain,  Présence Panchounette
Frédéric Roux parfois aussi etc

PARFOIS JE ME DIS
Pour les limites de la vérité en politique et histoire
il faut inviter Collon,  etc
sinon on ne remet pas la vérité en cause.
Si on ne peut plus inviter le contraire de ce que le
public admet il n’y a plus de vérité.

PARFOIS JE ME DIS
Si on veut discuter de l’univers
il faut inviter les créationnistes et les darwiniens

PARFOIS JE ME DIS
Pour le colloque
les limites de la vérité concernant le bien et le mal
qu’est-ce que le bien et qu’est-ce que le mal ?
On repartirait de Nietzche et de Heidegger

BIEN SUR
Très important l
le colloque doit être accompagné de la revue
« LE DOUTE »
et nous devrons faire démarrer cette revue avec un
simple questionnaire comme tête de chapitre
y-a t’il une vérité scientifique ?
Y’a t’il une vérité en dehors de l’homme ?
y a t'il vérité ?
On demandera à ce que les réponses soient courtes
(pas plus d’une page) avec possibilité, si
développement des arguments nécessaires, d’être
plus longues avec publication ultérieure.
Le principe même de la Fondation du Doute est de douter
et de remettre en question SANS le panégyrique élogieux de qui que ce soit.
j’ai une peur bleue que les textes soient illisibles.
Même si on théorise à fond il faut que ça reste compréhensible, communicatif et presque divertissant.




PARLONS DE NICE MAINTENANT

NICE CULTURE
Marcel Bataillard chez Lola Gassin
J’ai peur de pleurer je ne peux pas entendre un chant Corse sans pleurer

NICE CULTURE à la Station
Expo « I have a scream » de Babi Badalov
Je ne suis pas d’accord avec lui en ce qui concerne le haut Karabash

NICE CULTURE
Monique Thibaudin expose ses hybrides exquis chez Ferrero  le 15 avril. J’aime beaucoup
je l’imagine se baignant à son vernissage
dans une baignoire remplie de sangsues.

NICE CULTURE
Max Charvolen signe, persiste et déchire
à Vallauris. Max mérite le prix de la persistance.
Bravo

NICE CULTURE A PARIS
Béatrice Heyligers
Une des meilleures photographes niçoises expose
au fond de la cour 49 rue de Seine juste à côté de
chez Lara Vincy. Que devient sa sœur Alice, ma
sculpture vivante ?

NICE CULTURE
Certains s’inquiètent pour la santé de Cécile
MainardI
ils n’arrivent pas à s’expliquer sa boulimie de
créativité

NICE CULTURE
Grande réunion aux abattoirs
Enfin cela avance
départ de Sophie Duez
mais pas encore de  remplacement par maud
un puits sans fonds

LE LIVRE SUR JEAN LUC VERNA
c’est du sous Ernest Pignon Ernest qui lui même est du sous-Caravage
ils savent dessiner

NICE CULTURE
Il y a des rigolos qui décidément n’ont pas peur du
ridicule et de l’ignorance
Philippe PALLOC & Robert FEDE
COMMISSAIRES-PRISEURS ASSOCIÉS
Comment des commissaires peuvent-ils imaginer que n’importe quel petit dessin mal signé
ben puisse être authentique ?


NICE CULTURE A PARIS
Jérôme Robbe - David Ancelin
L'exposition est présentée dans un lieu atypique du Marais à Paris, l'Opening Soon Gallery - 7 rue Portefoin - 75003 Paris.
Lieu d'évènements pour la mode et le cinéma principalement, qui souhaite s'ouvrir aux expositions artistiques.
C'est dans ce cadre qu'une première carte blanche nous a été offerte.

NICE CULTURE
AU CESAR
Adieu veaux vaches etc
chateaux en Espagne
Adieu coin vérité
ils ont raté
3000 livres  sur l’art contemporain
4 canapés 12 tapis
une télé
un grand lit double
un rayon de livres en Nissart
300 catalogues des artistes de Nice
une expo tous les quinze jours
Des soirées films d’art de Nice
porte ouverte à mes amis bi-polaires
et à :
Lizène
Panighi
Arnaud Labelle Rojoux
Bénichou
Mainardise de Mainardi
une nouvelle pièce de Latex
Robert Erebo
Ruy Blas
Hélas maintenant je n’aurai plus le temps


NICE CULTURE FERRERO
J’adore quand Jean Ferrero parle des artistes
et les traite tous de radins.
Ludo et moi avons passé
un très bon moment chez Jean il y a quelques jours.


NICE CULTURE
Guy Pieters a fermé à Saint Paul
mais il ne s’arrête pas
en Belgique.
Il expose du grand Arman à Knokke
jaime Guy Pieters
je le verrai bien dans un grand film


NICE CULTURE
On dirait que l’épidémie Mail art resurgit.
 Alocco fait une expo mail art au Mamac
 et Comes prépare une expo Mail Art à Limoges.
J’ai toujours critiqué le mail art pour être une façon
pour les collectionneurs de ramasser des œuvres
originales sans les payer. Mais pourquoi pas ?
il faut bien que les caméléons, les salamandres
Survivent.

NICE CULTURE
Nall de Vence et de l’Alabama
Découvre Mossa le nissart
il a raison
moi j’aurais aimé mieux connaître Nall
et sa philosophie de la vie.

NICE CULTURE
Rue Offenbach un tableau au mur
représentant une fille à moitié nue ouvrant un coffre
j’aime mais trop cher
je l’échangerais bien contre un dessin de moi.

NICE CULTURE
On parle beaucoup de la Promenade des Anglais
Promenade des anglais :
Les souvenirs s'entassent.
C'était un espace de débat,
On avait peur de la chaisière
qui venait encaisser le prix des chaises
un espace de prédilection
Pour la drague des filles anglophones.
I speak English
Tout le monde sur la promenade le soir en été.
Je me souviens de Le Clezio,
Discutant avec Fontan et m’empruntant
les langues de monde de  Meillet et Cohen


NICE CULTURE
Vu sur le net
nous avons à Nice, deux Louis Dollé,
dont l’un est à la villa Arson
L’autre des Diables Bleus
je préfère celui des Diables Bleus

NICE CULTURE
Musée Chagall
Beau chapeau, en liège sans doute
Hélène Fincker ne s’arrête pas

NICE CULTURE
ALBANE NOOR aimerait venir me photographier.
Je lui ai dit
« je me trouve trop laid, sauf nu »

NICE CULTURE
Noel Dolla et Jean Luc Verna
Au Centre Pompidou.
Qui l’eut cru ? la carpe et le chacall
Le lien entre eux ?
(pas sexuel)

NICE CULTURE
Marot va écrire sur Serra
le libraire de la Sorbonne
Mieux vaut tard que jamais
C’était un grand homme.


PARIS CULTURE
Trop de culture trop d’expos
pour vous en parler
Liliane Vincy reprend du poil de la bête
et prépare ses 60 ans de galerie


BEN SUR LE NET
Mon site ben-vautier.com
Ressemblait trop
à un jeu de piste incompréhensible
je l’ai donc un peu transformée
J’ai ajoutée
pour y naviguer  dedans
une page contenu
Colonne de gauche en haut
et je vous conseille aussi
de taper votre nom
sur le  moteur de recherche
que le personnage tient à la main

UN POEME ? peut etre
UNE  SIMPLE SUITE DE NOMS PROPRES PRIT AU
toute lecture de son nom contient une émotion
Cécile MainardI
Cédric Teisseire
Chantal Hellenbeck en bas résille
Kristof Evrart
Claude Doglio
Farouk
Ferrero
Franck Leclerc
François Paris
Fréchuret
Gérald Panighi
Guichou
Hélène Fincker
Ingrid et Arnaud
Isabelle Upfer
J.G Ganne et Alexandra
J.P Bruno et Marie Pierre
Jacqueline Gainon
Annie Vautier Baricalla
Jean Amiel
Jean Mas
Jean Simon
Jérémy Strauch
Julien Bouillon
Junko
Karim et Céline
Kouro
La Galla
La Hurre Nina et Alexandre
Lidon
Lola gassin
Louis Pastorelli
Marc chevalier
Marcel Bataillard
Massini
Matteï
Matula
Maubert
Maxime Matray
Michaud
Michelle la soprano
Monique Thibaudin
Moya
Noel dolla
Alexandra
Odile du Windsor
Olivier Garcin
Olivier Marot
LIRE SON NOM CONTIENT UNE EMOTION

JE LEGUE A MA MORT A
Levy Le Blond
un trou noir
à Dante du Sézamo
une nuit chaude à l’hôtel Windsor
dans ma chambre avec la femme de son choix
David Ancelin
je lui donne une de mes basquets
Denis Castellas
Un livre de Fante et un de Bukovsky
Docteur Robert
le tableau
« j’ai tout oublié »
A Eric Mangion
ma balle de rugby  magique


ASSEZ PARLE DE BEN PASSONS A LA POLITIQUE
 INTERNATIONALE  JE ME LAISSE ALLER

LE NIGERIA
Déplorable
Aucune  analyse  sérieuse sur  le Nigéria
par exemple
Quels sont les peuples du Nigéria ?
On parle du Nord, du Sud, des Musulmans et des Chrétiens et on ne parle pas des langues et des peuples
Et pourtant ce n’est qu’une question de langues.
et peuples



BEN MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES
Mea culpa
je pense que je suis trop naïf
Que le monde est impérialiste,
Qu’il le sait et qu’il n’entend pas changer
La preuve : pas de  pouvoir sans abus de pouvoir
La définition même du pouvoir
une forme d’abus de pouvoir

BEN SUR BEN
par moments
J'ai pas trop confiance en mon livre
« Ben ministre des affaires étrangères »
je doute de son contenu
J'ai peur de me faire lyncher
et traité de dangereux utopiste
de fasciste, d’idiot
Vont-ils me prendre au sérieux ?
Le seul à m’avoir lu un peu
 c’est Michel Onfray
alors que je me crois  visionnaire.
Ce livre fait PEUT ETRE  un peu  prétentieux
mais on peut être con prétentieux
et avoir raison


BEN SUR BEN
GRANDE NOUVELLE J’AI 80 ANS EN JUILLET
ET JE TOUCHE ENFIN MA RETRAITE

BEN SUR BEN
Mes projets en publications à venir
Théorie du sexe
Théorie de la mort
Ben poète raté

BEN ET MYSTIC
Faire une expo avec Mystic a Genève
Pourquoi pas
elle dessine mieux que moi
Mais je suis SANS DOUTE trop macho pour elle
un combat femme homme
Couche toi la
C’est moi qui décide


BEN CHEZ BERNARD CEYSSON
Pour la  signature de mon livre :
Ben ministre des affaires étrangères
Ceysson  propose une exposition dans sa galerie
du  Luxembourg
Je suis partant et inquiet à la fois
Question linguistique il n’y a pas de langue
luxembourgeoise c’est de l’Allemand
question galerie je n’aime pas les malentendus






BEN SUR BEN
Vu que je ne jette rien,
Dans mon atelier
il y a trop de courroies,
Trop de bouts d’aspirateurs,
Trop de listes
Trop de canapés
trop de pinceaux morts .


BEN MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES
IMPORTANT
Si aux USA le racisme anti noir devient incontrôlable
je proposerais pour les populations noires des USA
1) l’enseignement dès l’école primaire d’une ou de deux langues Africaines
afin qu’ils le parlent d’abord entre eux
2) la création en Alabama d’un Etat noir indépendant qui rejoint le Sénégal
Je ne vois pas d’autres solution pour un peuple qui a perdu sa langue et se sert de la langue du maître pour communiquer. Il faut qu’il puisse retrouver son indépendance.

POLITIQUE EXTERIEURE : FORMATAGE EN COURS
Je ne critique pas
mais j’aimerais comprendre qui décide,
comment on décide
sur les médias
de la diffusion répétition du
MATRAQUAGE DE LINFORMATION
150 étudiants morts au Kenya
= 14 % sur les médias
8 morts chez Charlie
 80 % sur les médias
Mort de Léon Zitrone
 60 % sur les médias
Un village Araméen (chrétien)
30 % sur les médias
Le Pen se fâche avec sa fille
: 70 % sur les médias
Poutine va visiter sa maitresse en Suisse
: 40 % sur les médias
Un homme assassiné près du Kremlin :
 60 % sur les médias
Le peuple Esquimau est détruit part l’alcool
: 2 % sur les médias
3 peuples Amazoniens sont occultés par des Sociétés minières
: 1  % sur les médias
1 million d’enfants travaillent en Inde
: 2 % sur les médias
Rwanda génocide responsabilité française ou pas silence total dans les médias
 5 %sur les medias
tout cela crée du malaise
et rejoint le colloque de Blois
« LES LIMITES DE LA VERITE «



POLITIQUE EXTERIEURE
JE DIRAIS :
L’engrenage est toujours en marche
Au Mali un conflit entre Touaregs et Bambaras
est prévisible.
Mais attention même si on divise le pays  en deux
il y a encore dans la partie Africaine plusieurs
ethnies en présence
ce qui risque, comme en Côte d’Ivoire, de
déclencher de nouveaux conflits ce sont les Dogons, les Pygmées, les Bambara.
Seule solution décentralisation et accord
 d’autonomie,
c’est-à-dire refonte de toutes les frontières à partir de référendums locaux
ce qui n’arrange pas le pouvoir francophone.


BEN MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES
Il faut toujours se demander
quand on hurle au massacre
qui massacre qui
qui a massacré le premier

BEN MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES
LA LANGUE Anglo Saxonne est entrain  de digérer
le monde entier
grâce à leur musique,
leurs films.
Par contre dans le cadre de ce grand impérialisme
ils ont opté aussi pour le droit à la diversité
et au communautarisme
Régionaliste
leur stratégie est que
l’anglais devienne une seconde nature.

IMPORTANT IMPORTANT
Comme d’habitude
ma newsletter est trop longue
il va donc me falloir m’arrêter ici
j’ai donc fait « du coupé collé «
et mis la suite de cette lettre sur mon site
« Votre courrier reçu sur mon mail Plus de trente lettres » a :
http://www.ben-vautier.com/courrier_display.php3
ensuite
« BEN AUX BAUX DE PROVENCE »
et « ben a  bale »au musée Tinguely
a
http://www.ben-vautier.com/divers/journal.php3
le colloque de Blois « sur les limites de la vérité »
est en construction a
http://www.ben-vautier.com/ENCOURS.html
j’ai aussi rentre les pdf de mes quatre derniers livres
qui vont pas changer le monde
http://www.ben-vautier.com/livres_pdf.html

Important
pour mes nouveaux abonnés sachez que vous pouvez lire mes anciennes newsletter sur mon site
http://www.ben-vautier.com/
à la rubrique « mes newsletter »
et que vous pouvez aussi vous
désabonner tout de suite en cliquant  en bas de page
merci
Ben

3 décembre 2014

on parle de moi

merci Yannick 

Je suis très touché

Merci à Caroline aussi

23 novembre 2014

Et Voici le M.O.B.:le marché d'Arts de l'école d'Arts Orange Bleue

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18 novembre 2014

le M.O.B.

22 octobre 2014

Séries de crânes

 album  là

Ce sont des crânes en céramique (terre chamottée cuite) avec des personnages en petits morceaux d'acier soudés forgés. Les deux techniques sont des techniques de modelage.

Les crânes sont patinés à la cire et les personnages soit rien soit une rouille accélérée.

crânes - 01

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louis dolle ymagier
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