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louis dolle ymagier
9 janvier 2021

« Le témoin »

bonheur écœurant!

C’est en l’an de grâce 2021 que le bonheur écœurant se marie, j’en suis le témoin! Et donc en tant que témoin je vais relater ce qui c’est vraiment passé, vous vous en doutez !

Il y a presque quinze ans j’avais un magique atelier que ma ville de naissance préférée me prêtait gracieusement pour service rendus à elle même. Je jouissait de cet immense local où ma vingtaines d’employés et apprentis m’aidaient à réaliser des pièces qui seraient montrées régulièrement à ma galerie : le MAMAC. À chacun de mes vernissages, le Maire de Nice, Denise Fabre, venait avec son plus charmant sourire et son chien de compagnie : Garcimore, un teckel Portugais tu plus charmant effet.

Mais je m’égare, du nord, car je ne suis pas le sujet principal de cette histoire vraie que je vous narre car je n’en suis que le témoin!

Par ce jour de printemps, donc, un homme de belle présence sur un magnifique et fier cheval blanc, tous derrière, tous derrière, me tînt à peu près ce langage : holà le saltimbanque! Je cherche ma splendide dulcinée!

Derechef je lui répondis à peu près ce langage : hé que vous me semblez beau, que vous êtes joli! Sans rires si votre attelage ressemble à une crème anti âge, vous êtes le Joachim Phoenix de ma street! Néanmoins je ne suis pas une de ces saloperies de cigales qui chantent tout l’été et donc je ne touche pas de chômage moi monsieur malgrès les promesses de notre nouveau Roi le sieur Maqueron 1er qui avait juré pour se faire élire que, je cite en Français dans le texte « les indépendants auraient droit au chômage ». 

Comment, lecteur, mon ennemi mon frère, que dis tu? À l’époque le roi se nommais Nicolas le Hongrois et il n’avait rien promis de la sorte?

Certes, mais cessez de m’interrompre El Kabach!

Élégamment, le fier cavalier blanc (oui celui là ) me dit : veuillez, très cher huchier Ymagier, oublier mes petites forfaitures langagières, je suis quelque peu perdu et désabusé ! Je viens de franchir le torrent qui se prend pour un fleuve, venant de ma fière cité d’Antipolis et je suis à la quête de ma belle dulcinée. Je m’enquiert de sa présence afin de la demander en mariage d’ici la prochaine décennie de ce nouveau millénaire ! 

Il eut un soupir, un inspire en fait profond car la phrase n’avait pas assez de virgules.

Alors je lui fît cette réponse à l’époque pleine d’intelligence, de sagesse : « Elle est passée par ici, elle repassera par là »…

Le cavalier me dit alors un « merci » puis dit à son cheval blanc nommé « Komheneïge » : chip hüü !étrangement l’animal fit un « clipiticlop » somme tout Anglais…

Quelques jours plus tard, je la vis, Dulcinée. Elle était habillée de frous-frous affriolants mais pas vulgaires, nimbée de mystère, les yeux bleus Saône, ce qui n’est pas rien. Son regard n’était pas dirigée sur ma braguette car un, elle n’était pas intéressée par la dite braguette mais ( deux ) par ce qu’elle voyait sur mes murs car elle était « quelque peu collectionneuse d’art » . Plus tard j’eu la preuve qu’elle mentait, comme toutes celles de sa race car elle ne l’était pas un peu, mais beaucoup, collectionneuse d’Art.

Je lui dis qu’un cavalier blanc la cherchait il y a peu, elle répondit « qu’elle savait et que c’était bien qu’il la cherchasse ».

C’est alors que je compris que ma vie serait à jamais changée par ces deux êtres que je nommerai vite « le bonheur écœurant » tellement il l’étaient!

D’ailleurs nous vécûmes d’excellentes aventures que vous pourrez lire quand Facebook remettra l’onglet « Articles ».

C’est ainsi que quelques années plus tard  je fus ( de vin ) élu « LE TÉMOIN » de leur mariage en qualité de « Témoin de LA Dulcinée » étant le parrain privilégié de Chénas Gamay de Belleville.

Il me fallait pour cela me rendre en Mairie par le métro habillé de mon plus beau sombrero.

Comme à mon habitude, j’arrivais en avance, le premier et le seul !

Le palais communal avait été très bien re-décoré par notre Maire Denise Fabre, femme de goût et esthète, qui n’hésitait pas à me commander de superbes monuments élégants et fort bien payés!

J’avais d’ailleurs fait à l’entrée cette très belle statue de Christian Estrosi, notre champion, en train d’offrir de minis motos aux enfants des quartiers défavorisés. Celle ci a été réalisée en résine poly phénolique contenant des résidus de jouets d’enfants usagés broyés en Afrique par de jeunes femmes avec leurs mâchoires et de la récupération de crottins d’alpagas issus d’élevages bio en circuit court des Andes, évidement…

Mais cessons de parler de ma prestigieuse carrière ! J’étais donc là, devant le magnifique palais communal ( vous ai-je dis que c’est moi qui ai fait réalisé les ors, orbes et autres moulures ? Et aussi quelques gargouilles, humblement ! ) lorsque un couple de jeunes gens, visiblement de futurs mariés, vinrent vers moi, l’air paniqué sur leurs faces que trop juvéniles…

Vous êtes mariachi pour un mariage ?

Oui, répondis-je.

Hollala vous pourriez sauver notre mariage ! Nous avons personne pour chanter le Mais si de Engels à notre sortie du mariage, monsieur le mariachi ! Dire les jeunes imprévoyants (ce qui est bien sûr un pléonasme ).

Bon ! Allez ! Va pour un petit hallelujah mais vite fait hein ! J’ai un vrai mariage organisé par des gens sérieux, après, moi !

Je me rendis à la sortie des Artiste, pour entonner un magnifique Hallelouja dont mon professeur de chant aurait dit « oui c’est pas trop mal mais fait des « i » plus verticaux, allons, allons ». Je tiens à remercier ce grand homme d’un mètre quatre vingt trois au moins, allez! quatre.

Une fois le job achevé et avoir roulé une petite pelle à la mariée sans oublier de caresser délicatement la jarretière, elle soupira, me dit « o toi, grand fou! » je la laissais tomber dans les bras de son boutonneux trop maigre pour me rendre aux mariage de mon bonheur écœurant, qui eux! Sont des gens sérieux!

Il était là, l’autre témoin, celui de Christian. Son air sympathique et goguenard me plu.

Nous aurions pu lier une amitié longue et puissante si le bonheur écœurant ne déboula à cet instant sur le dos de Komheneïge deux, et oui la durée de vie d’un cheval même blanc est limitée dans le temps, hé oui c’est comme ça xma petite dame! 

Derrière Komheneïge deux tous derrière, il y avait, il avait bien du courage, tous derrière, choupinet et choupinette qui tenait la traine de leur maman toute devant !

Comment ?

Vous pensiez que Komheneïge était mort d’un éclair blanc ?

Certes, mais n’est-ce point une légende?

 

 

Le samouraï ( ordre monastique bien connu, dont l’ordre a pour charge de protéger le Palais municipal des voyous et autres billevesées ) vint nous chercher, par son langage clair nous comprîmes qu’il ne nous fallait pas traîner ni faire attendre notre Maire. Pour franchir les gardiens du Palais le Samouraï prit son laisser passer grâce auquel nous parvînmes au plus vite devant le porche sans passer par la case départ et sans toucher vingt milles euros, flûte! Ils tranchent quand même bien les laisser passer de Samouraï, même la tête tranchée le flic court encore…

Heureusement, Choupinet et Choupinette soulevaient la traîne de la future mariée. Elle était très lourde et pour cela ils avaient bu de concert de la potion magique ( trade marque) au bar du panoramique, bien connu.

Je n’hésitais pas pour venir en aide au Samouraï à me servir de mon Opinel pour repousser les assauts des trop nombreux manants qui voulaient eux aussi venir au mariage beaucoup d’entre eux se pensaient à Bamako le dimanche ( c’est le jour de mariage ) . C’est alors que le marié prononça une incantation Antibaise qui résonna très fort dans la Mairie Niçoise : « KAMÉHAMÉHAAAA »!!!

La clique s’effondra puis se dissolva dans des vapeurs doucereuses aux accents de croccus Fraisia, même si ce n’est pas la saison, fit remarquer Céline, la splendide mariée. Elle ponctua sa phrase d’un très assuré « allons, allons ».

Le Samouraï nous demanda de nous dépêcher encore, il nous fallait franchir le fleuve à gay qui, de plus, était en crue. 

Je fis remarquer que nous étions pour le coup sur une « voie sur berge ». Le samouraï, dans sa sagesse somme toute Asiatique me répondis par ce langage « j’arrive à pied par la Chine ».

Lors de la traversée du fleuve Céline attrapa un féroce Anaconda par le col Bach et lui chanta « aie confiancsssssse, crois en moi » juste avant de lui tordre le cou comme on le fais à une poule. Comment ça vous ne saviez pas que l’on faisait ça au poules? Bien sûr! On le fait avant de les égorger, de les ébouillanter pour les plumer et de les éviscérer !

Un des manants survivants qui nous suivait dit « c’est un beau jour pour mourir ! » et se jetta dans le fleuve à gay qui dirent tous comme un seul homme « la mort par la tchunga » et le manant mourru dans un dernier râle orgasmique…

 

La tante ne se fit pas attendre. 

En fait si mais non, elle ne vînt pas car aucunes tantes n’étaient invitées. Le samouraï hurla « Martine o’ Marteen » adjointe au Maire.

Comment ça? Dit Céline, la future mariée ( ça se voyait que c’était elle la future mariée car elle avait judicieusement prit soin de s’habiller d’un charmant ensemble Ivoire, pas blanc mais presque ! ), Madame la mAire n’est pas là ? 

La crieuse publique lui tînt à peu près ce langage: ( très fort ) NON MADAME LA MAIRE Denise Fabre N’EST POINT LÀ CAR ELLE EST AU CHEVET ET C’EST PEU COMMODE À DEUX TIROIRS DE SON AMI LE ROI DU PORTUGAL GARCIMORE 1ER À CAUSE D’UNE INFECTION DÛE A DU PIPI DE SOURIS QU’ELLES LUI ONT FAIT DESSUS ET QUE L’ON TABLE SUR UNE MORT PROCHAINE SELON SON ARMOIRE À GLACE DE DOCTEUR QUI LUI A DIT « GUÉRIT DONC » MAIS RIEN N’Y A FAIT!!!

L’adjointe à la Maire Martine o’ Marteen fit une entrée fracassante, en kilt jouant de la cornemuse, elle distribua moult saumons et autres haggis, rinça la populace présente de dive whisky…

Elle prononça ces mots: Mademoiselle Céline du Val Héry acceptelle de faire un gros bisous en public à Christian de Les Roses et celui ci de lui rendre de plus belle afin de marquer leur union pour après aller se bourrer la seule avec les copains?

Ils sex et cul-terreux si bien que le samouraï devînt tout rouge avant d’enlacer lui aussi frénétiquement la crieuse publique, Martine O’ Marteen caressa sa cornemuse si tendrement qu’elle jour la Norma de Bellini version Maria Callas ! Moi, qui suis si sensible, me mit à pleurer, à hoqueter d’émotions! Mais le monde extérieur se rappela à nous! Monsieur LepèredeCéline cria « Nous sommes ici par la force du peuple et nous ne sortirons que par la force des bailleurs honnêtes ! ».

Le nombre de crétins se fît grands, tous avec des appareils photos portables ( c’est à dire des appareils photographiques qui peuvent aussi servir pour téléphoner et faire du café ) leurs cris de guerre « Céline & Christian «  un sourire c’est pour Voirie »  ou pire «  Les mariés un mots pour CinqyouParisMatch ».

Martine o’ Marteen les interrompis par un « Par la présente je vous unis comme femme à mari veuillez agréer mes sentiments les meilleurs » puis dégaina un sabre en se jetant sur les crétins en disant « il ne peut en rester qu’un »!

Monsieur LepèredeCéline lui dit ceci : « Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de l'ennemi. 

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des crétins qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des crétins qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui. 

Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! 

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la Ville de Nice. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. 

Car la Ville de Nice n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer par la promenade et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis grâce à son quai. 

Cette guerre n'est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de Nice. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure et par la socca ( trade marque ). Le destin du monde est là. 

Moi, Monsieur LepèredeCéline, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats Niçois qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. 

Quoi qu'il arrive, la Flamme de la résistance Niçoise ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas. Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres. 

Choupinet et Choupinette jetaient à tours de bras du poil à gratter (arme interdite par la convention de Genova ) lorsque tout à coup, soudainement, l’immense porte en bois s’ouvra !

C’était Dominique, accompagnée par mon filleul Chénas Gamay de Belleville qui est si beau. Le félin se jeta sur quelques crétins, encore. Dominique nous fis signe de monter dans son dernier carrosse, le rutilant Atlantis, vaisseau spatial de dernière génération.

Une fois dans le vaisseau, Céline, Christian, Choupinet et Choupinette, Monsieur LepèredeCéline, Komheneïge deux et derrière l’autre témoin ( mais sympathique quand même ) et Dominique qui pour fermer la porte fit tirer une petite salve des familles sur les crétins…

Mais comment ? Vous pesiez lire une fin du genre « ils eurent beaucoup d’enfants et vécurent zheureux » non mais vous ne trouvez pas que nous sommes déjà bien assez sur terre?

 

 

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louis dolle ymagier
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